Date de sortie : 02 Avril 2008
Réalisé par Justin Chadwick
Avec Natalie Portman, Scarlett Johansson, Eric Bana, Jim Sturgess, Kristin Scott Thomas
Genre : Drame, Historique

Ceux qui se sont déjà intéressés, connaissent déjà cette tranche importante de l’histoire de l’Angleterre, le règne d’Henri VIII (1509-1547) qui aura été marqué par un nombre de mariages cruels et une séparation avec  l’Eglise de Rome. Au moment ou le film commence, le couple Catherine d’Aragon et Henri VIII a une seule fille, Marie Tudor.  Mais comme Henry VIII n'a pas d'héritier mâle, il  veut alors annuler le mariage avec Catherine qui ne peut plus avoir d'enfant. Mais le Pape refuse cette désunion, ce qui conduit Henry VIII à se séparer  de l'Eglise de Rome, afin de répudier Catherine d'Aragon et d'épouser une demoiselle d'honneur dont il est épris, Anne Boleyn. De leur union, naîtra la futur Elisabeth 1er

Alors que le personnage d'Anne est bien connu des historiens, le rôle joué par sa sœur Mary est en revanche beaucoup plus obscur. Toute la trame alors de ce film est de mettre en lumière, la rivalité opposant  les deux sœurs autour du même homme, conflit enclenché au départ indirectement par leur père  Sir thomas qui en apprenant que la couche royale se libère,  décide  pour gagner les faveurs du roi d’envoyer sa fille Anne pour  le séduire afin de lui procurer un héritier mais le stratagème se retrouve contrarié lorsque le roi s’éprend de son autre fille Mary. Ce fait historique dont l’exactitude est peut être incertaine  permet à la fiction d'exacerber la confrontation entre l'amour véritable de Mary avec le roi et l'amour d'intérêt que représente Anne en étant  calculatrice et manipulatrice. 
Il est vrai que le film nous montre des personnages plutôt très stéréotypés et même pas très fouillés mais les prestations de Scarlett Johansson dans le rôle d’une jeune fille naïve et de Natalie Portman dans celle de la méchante ambitieuse sont un vrai plaisir à voir, même si en presque second plan, le personnage d’Henri VIII interprété par Eric Bana manque de charisme. Aussi, sans une grande mise en scène et à travers des décors qui ne m’ont pas forcément marqué, on peut regretter également que les tenants et aboutissants politiques sont complètement oubliés notamment ceux à propos de la religion anglicane qui sont quand même importants. Du coup, le résultat de se film donne d’avantage  l’impression d’assister à un soap opéra qu’à une œuvre historique comme l’avait très bien fait, par exemple, Shekhar Kapur avec Elisabeth.


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